La Journée Mondiale de l’Environnement à l’Université Senghor à Alexandrie
Célébrée chaque 05 Juin, la journée mondiale de l’environnement réunit de divers acteurs aussi bien à l’échelle internationale, nationale, que locale. Placée cette année sous le thème Combattre La Pollution Plastique, la journée fera la part belle à des sensibilisations axées sur les différentes formes de pollution.
Les auditeurs en environnement de l’Université Senghor ne sont pas restés indifférents face à cette prise de parole.
BATACHOKA MASTAKI Daniel.
« Selon moi, la bonne gestion des déchets plus particulièrement les déchets plastiques passe par une prise de conscience des grands fabricants qui doivent impérativement penser à la réutilisation même de déchets que génèrent leurs productions. Cela passe par un management environnemental de leurs entreprises respectives.
Aux consommateurs/utilisateurs/ménages, c’est faciliter la tâche aux entreprises de gestion de déchets à travers le tri qui permettra de bien distinguer les déchets plastiques de déchets biodégradables.
Avant l’Université Senghor, avec notre organisation Intellectual Decisions for Environmental Awareness for Sustainability (www.ideasforus.org) nous faisions les activités d’assainissement et d’éducation environnementale dans les écoles, universités et hôpitaux. Une façon de contribuer à notre niveau à la gestion de l’environnement en général et de déchets en particulier.
Etant étudiant à l’Université Senghor, je compte apporter mon expertise sur le sujet en accompagnant la mairie de la ville de Bukavu pour la mise en place d’une politique de gestion de déchets. Également la mise en place dans les entreprises des systèmes de management environnemental.
MUGALIHYA MULUMEODERHWA Didier.
Près d’un ben de déchets plastiques est deversé par minute dans les océans et les mers, derniers dépotoirs. Ces déchets menacent dangereusement la biodiversité. Privilégier l’approche écologique et économique 3R, #Réduction, #Réemploi, #Recyclage, serait une des réponses face à cette menace
ADOKOU Rokia Sylvia.
La pollution plastique représente une menace de plus en plus sérieuse pour la vie marine.
Elle s’est infiltrée dans les coins et recoins des océans.
Elle touche tous les êtres vivants des plus petits aux plus grands, d’un pôle à l’autre.
Du plastique, les océans ne peuvent plus en absorber. Il est temps d’agir
DOUCOURE Gnamé.
Depuis les siècles les villes se créent et se développent. L’Homme dans son quotidien, utilise des ressources qui se transforment en déchets.
En République Centrafricaine, la gestion des déchets est un réel problème de santé publique. Les dépotoirs se créent et s’agrandissent au jour le jour. Face à cette situation, je suis interpellée et tu es interpellé.
Après ma formation à l’Université Senghor je serai active dans la protection de l’environnement à travers une association qui va former des jeunes appelés « pair environnement » qui feront de la sensibilisation du public sur la gestion des déchets solides ménagers.
Ensuite nous formulerons des recommandations aux autorités compétentes.
KADADJI Assiongbon Yaovi.
L’utilisation massive du plastique est telle que les océans abriteront plus de détritus plastiques que de poissons d’ici 2050. Conscient du danger que représente le plastique pour notre environnement et soucieux de laisser un environnement sain à nos enfants, “ Disons tous ensemble non à l’utilisation des emballages plastiques ”
MVOTO AKONO Pascale Féline.
Innover c’est changer, or le changement est une porte ouverte au développement mais le développement ne peut être réalisé sans l’environnement. Alors protégeons notre environnement.
BARRY Hadjiratou.
Investir dans la recherche sur les aspects environnementaux en Afrique pour des politiques de planification plus résilientes.
AGOSSOU Folake Liran Ornela.
Chaque année, plus de 10 millions de tonnes de déchets plastiques et rejets pétroliers sont déversés dans nos océans.
Les déchets plastiques envahissent nos océans détruisant la faune marine.
Imaginez un court instant, le dixième des déchets plastiques dans votre chambre.
L’humanité doit sauvegarder son patrimoine au risque de courir immanquablement à sa propre fin.
BOUDIALA BOUNGOU Guy Serge.
L’environnement est le cadre de toutes les activités humaines, sa santé dépend de la manière dont sont effectuées et gérées ces activités. En effet, la bonne gestion de l’environnement passe par une prise de conscience collective des différents acteurs du domaine et des sensibilisations quotidiennes sur ses enjeux. Car, l’avenir des populations futures en dépend.
MASSENAT Medina.
Une part importante de déchets plastiques provient des ménages. Il faut prioriser le recyclage et la revalorisation qui leur donneront une valeur monétaire.
KWAMOU Elisabeth.
Agir pour lutter contre la prolifération des déchets plastiques dans nos villes et nos quartiers, c’est agir pour vivre dans un environnement salubre. Par conséquent, débarrassons-nous de nos déchets plastiques avec civisme et préservons notre environnement sain pour nous et pour les générations futures.
KOTOR Komla Ebemo Sela.
Nous avons déjà pris l’habitude à ce que nos biens de consommation soient emballés dans du plastique à usage unique.
Oui, une éducation à un changement de comportement et une meilleure utilisation de ces déchets pourraient en être une solution.
Le recyclage aussi pourrait apporter un plus. Cependant, n’oublions pas que sa rentabilité n’est aussi très élevée en partant du processus de la collecte et du tri. Il serait plus profitable dans une logique de symbiose industrielle.
Par ailleurs, ces deux solutions bien qu’elles aient leur place ne réduisent pas la quantité de déchets plastiques sur le marché.
Plus que jamais, les déchets
plastiques menacent notre planète !
Cette pollution doit-être combattue à la source pour être efficace et efficiente. Pensons à une écoconception de nos produits, une écoresponsabilité dans nos entreprises et sociétés.
DIALLO Alpha Oumar.
D’ici 2050, la population africaine va plus que doubler et sera d’environ 2,4 milliards.
Elle est en pleine mutation et s’urbanise fortement. L’une des conséquences qui en découlent
est l’accroissement pharaonique du volume des déchets produits dans les villes. Il n’existe
presque pas de système efficace de gestion des ordures ; dès lors ces déchets polluent
l’environnement.
Parallèlement à cela, la productivité agricole devient de plus en plus faible ; les miettes
quantités produites en zone rurale peinent d’accéder les centres urbains par défaut
d’infrastructures et de pistes d’écoulement.
Ainsi, l’agriculture périurbaine rarement prise en compte dans les politiques agricoles,
pourrait à la fois, avec une bonne volonté politique satisfaire les besoins des villes en produits
maraîchers tout en utilisant comme fertilisants les déchets fermentescibles produits dans les
villes et créer des emplois pour les jeunes et les femmes.
SANKARA Relwende.
L’opinion internationale se doit d’offrir des alternatives durables aux besoins d’existences accrus des communautés riveraines aux espaces naturels protégés. Cette contrepartie à leur
cession préservera des instabilités dans la cohabitation et rappellera au Développement Durable son devoir pour que la génération présente diminue de ses zones d’intérêts.
AWUDJA Komlan Wotodzo.
La pollution plastique est aujourd’hui une problématique mondiale. En effet, les océans constituent le plus grand réceptacle des déchets plastiques mal gérés. Ceci n’est pas sans conséquences sur la vie des animaux marins notamment les tortues marines qui sont d’ailleurs l’un des bio-indicateurs de la pollution marine. Alors trouver des solutions durables pour sauver ces animaux en danger est une urgence.
SAMB Amdy.
La quasi-totalité des secteurs de développement dans nos pays repose sur la biodiversité. C’est
pourquoi, la perte de ces biens par le biais de la pollution, va inévitablement affecter les moyens
de subsistances des populations et risquerait de compromettre le développement durable auquel
aspirent nos pays
KOUMASSI Koffi Afandi
Quel mal ai-je commis ? Vous vous servez de moi comme votre richesse et vous me transformer en poubelle après être rassasiés. Si j’avais imaginé un peu l’effet rebond des atouts que je vous aurais procurés, je n’aurais jamais existé. Chaque année, j’ingurgite 8 millions de tonnes de plastiques.
L’océan nous parle ! Soyons responsables ! Rendons le propre !
CONDÉ Moussa.
Chaque année, les pressions anthropiques causent la disparition de la forêt à hauteur de 140.000 hectares en république de Guinée. Il est donc temps de penser à vulgariser des alternatives de gestion de nos aires protégées.
développement local.
Journée-mondiale-de-l’environnement
« Refusez ce que vous ne pouvez pas réutiliser » , sauver la planète pourrait bien commencer par cette phrase.