Djimmy Djiffa Edah au Musée National de Ouagadougou

Université-Senghor-Djimmy djifa (2)
« Mon stage au Musée national n’est le fait du hasard. J’ai choisi un Musée du continent africain. Surtout de l’Afrique subsaharienne pour mieux appréhender les réalités et difficultés des musées africains, lieux par excellence de conservation de notre patrimoine culturel » souligne d’entrée Djimmy Djiffa Edah. De nationalité béninoise et auditeur en gestion du patrimoine culturel, Djimmy précise que ce stage au Burkina Faso lui permettra « de tirer des conclusions pertinentes et de formuler des recommandations pour une meilleure visibilité » de sa structure d’accueil, le Musée national de Ouagadougou.

Son sujet de mémoire porte sur « L’implication du public scolaire dans la valorisation et la promotion du patrimoine culturel béninois : enjeux et perspectives ». Son mémoire ainsi que les conclusions et recommandations issues de son stage lui baliseront le terrain dans la réalisation de son projet professionnel.  « À travers ce sujet, confie-t-il, je veux réaliser après mon passage à l’Université Senghor à Alexandrie, un projet qui porte sur  » La création des classes du patrimoine  » ».

Djimmiy reste convaincu qu’il est indispensable aujourd’hui de valoriser et de promouvoir le patrimoine culturel de l’Afrique en général et du Bénin en particulier par l’entremise d’une éducation culturelle à la base. Il pense même que c’est un impératif. C’est pourquoi poursuit-il : « Il faut désormais sensibiliser et convaincre le monde scolaire à travers des outils pédagogiques et surtout l’instauration d’un programme scolaire qui tiennent compte de la notion du patrimoine culturel en vue d’intéresser ce public à son patrimoine culturel, l’essence même de son identité nationale ». Le tout accompagné d’activités et d’animations culturelles qui immergent l’enfant dans la connaissance de sa culture, lui font savoir la nécessité de protéger, de valoriser et de promouvoir son riche patrimoine.

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