De la pensée à l’acte, la responsabilité fait la différence…

Aujourd’hui encore, l’Afrique paie le plus lourd tribut de la pandémie de l’infection au VIH, avec plus de 26 millions de personnes vivant avec le virus. Si le nombre de nouvelles contaminations est globalement en baisse, ce n’est pas le cas chez les adolescents et les jeunes adultes, et encore moins chez les jeunes femmes qui restent la population la plus exposée et la plus vulnérable.

Se prémunir du virus VIH, c’est connaître les modes de transmission et donc adopter les bons moyens de prévention. Et si tu sais que la contamination la plus fréquente se fait lors de rapports sexuels non protégés (avec une personne infectée par le virus), alors bien sur, tu utiliserais des préservatifs. En plus, les préservatifs protègent non seulement du VIH, mais aussi des infections sexuellement transmissibles.

Tu dois aussi savoir qu’il existe d’autres modes de contaminations :

– l’utilisation de drogues injectables qui demeure un mode de contamination important
– l’utilisation d’objets tranchants préalablement souillés (par du sang ou du liquide biologique) moyen de contamination souvent négligé et pourtant bien réel comme par exemple le rasoir du barbier !
– lors de la grossesse chez des mères, déjà contaminées et non traitées, qui peuvent alors transmettre l’infection à leur enfant au cours de la grossesse, et de l’allaitement.

Se dépister c’est aussi se protéger, alors pensons-y !

En cette Journée Mondiale de lutte contre le VIH, nous, étudiants du Département Santé de l’Université Senghor, vous rappelons que les moyens de protection existent et que chacun par un comportement responsable et éclairé peut influer sur l’incidence de l’évolution du VIH.

Ndeye Khady BABOU, Auditrice en Santé
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